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Cathédrale orthodoxe Saint Irénée - Paris

Informations sur la vie ecclésiale de l'église-cathédrale Saint Irénée de l'Eglise Catholique Orthodoxe de France

Entrée dans les gésimes

Ce dimanche 9 février 2020 nous entrons dans la période des gésimes, c'est à dire que la période des théophanies s'étant terminée, nous approchons maintenant de la période Pascale.

Le grand jour de Pâques est précédé du carême de Pâques, lui même précédé du pré carême, que sont les gésimes.

En Occident, ce Pré-carême est appelé le temps des « Gésimes » (ou de la Septuagésime), terme qui provient du nom des nombres ordinaux en latin. Comme le 1er dimanche de Carême était désigné sous le nom de Quadragesima (« quarantaine » [avant Pâques], qui donnera en français le terme de « carême »), les dimanches précédents furent appelés Septuagésime (Septuagesima : soixantedizaine avant Pâques), Sexagésime  (soixantaine), Quinquagésime  (cinquantaine).

Ce pré carême comporte 3 dimanches et dure 3 semaines et 2 jours (soit 23 jours), parce qu’il se termine le mercredi des Cendres, qui suit la Quinquagésime, et qui est le 1er jour du Carême de Pâques.

A la fin de la liturgie de la Quinquagésime aura lieu le rite de l'enterrement de l'alléluia qui ne reparaîtra qu'à Paques.

La quadragésime sera le premier dimanche de Carême et le dimanche du Triomphe de l'Orthodoxie.

En Orient ce pré carême s'appelle "le triode de carême"  . Il dure 3 semaines, mais compte quatre dimanches  :  le dimanche du Pharisien et du Publicain, celui du Fils prodigue, celui du Jugement dernier, celui du Pardon du nom des péricopes lues et qui nous amène graduellement à une forme d'ascèse. son nom provient du fait que durant cette période, on ajoute, en semaine,  aux « canons » habituels des Matines un canon spécifique à caractère pénitentiel, composé de trois odes (« triode »).

Dans le rite des Gaules restauré,  à la fin de la liturgie de la Septuagésime, le prêtre se dévêt  solennellement de ses vêtements verts, puis revêt l’étole violette, couleur que l'église conservera jusqu'à Pâques, pendant que le chœur chante des tropaires du Canon de St André de Crête : c'est "le rite de la nudité et de la honte".

Comme toujours dans l'orthodoxie ces différences, nullement en opposition, apportent au contraire des visions qui se complètent pour nous permettre de mieux saisir la grandeur de l'Eglise de Dieu sur terre.

 

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